Johnny Hallyday prêt pour son concert à Montpellier

Johnny Hallyday et M en duo à Montpellier

Johnny Hallyday et M en duo à MontpellierA l’occasion d’une répétition à l’Arena de Montpellier, Le Midi Libre a interviewé Johnny Hallyday avant son premier concert en France.

Lundi 14 mai, Johnny lancera sa tournée Jamais Seul, après une date de “chauffe” à Los Angeles (voir la vidéo).

Pour ceux qui n’auraient pas trouvés de place, des places sont disponibles à partir de 39 € : cliquez ici.

Voici l’interview en intégralité :

Pourquoi avoir choisi l’Arena de Montpellier pour ouvrir cette nouvelle tournée ?

C’est une très belle salle et c’est ce qui se rapproche le plus, comme espace, de ce qu’on va faire cet été, notamment les stades. C’est ce qu’il y a de plus près de Bercy. Et c’est très bien conçu pour mettre en place la mise en scène et les lumières du spectacle. Et puis c’est ici que ma femme est née, tout le monde le sait…

Avant de la connaître vous aimiez déjà bien le coin, non ?

C’est vrai. Et je me souviens de l’époque où on allait finir nos nuits avec les musiciens au Regganeous (actuellement Le Lodge, NDLR). Toutes les tournées se croisaient là. J’y ai vu Claude François, mon ami Eddy, Mike Brandt. C’était devenu presque un domicile. Et très pratique, il y avait des chambres.

Cette tournée est un peu celle d’une renaissance ?

Là je me sens en forme. Et je dis que j’ai eu un accident de parcours. J’ai été vraiment très mal durant la dernière tournée. J’avais perdu le moral, on me piquait à la cortisone, c’était un calvaire. On m’a dit, “on t’opère et t’auras plus mal”. On connaît la suite. Une infection de la dure-mère qu’on m’a cachée…

«Je n’ai pas peur de la mort mais ce n’était pas le bon moment !”
Johnny Hallyday

Vous avez frôlé la mort de près. Qu’est-ce que vous retenez de cette expérience ?

Je me souviens qu’il ne me restait plus rien. J’étais dans le trou pendant six mois. Et j’avais perdu ma voix. Je me demandais si je pourrais refaire mon métier, de chanteur comme d’acteur. J’ai accepté de jouer la pièce de Tennessee Williams avec l’idée de récupérer ma voix. Et le théâtre m’a sauvé la vie, moralement. Avec le théâtre, je redevenais pour la première fois responsable de ce que je faisais. Jusque-là, j’avais l’impression de dépendre des autres, je me sentais amoindri. Or, je suis d’une nature combattante. Ma petite fille, Jade, me disait “t’en fais pas papa”. Mais elle-même a été très secouée. Elle ne faisait plus rien à l’école. Maintenant, elle est la première de sa classe ! La mort, on la croise, mais on ne s’apitoie pas sur son sort. Je pensais à mes enfants, à ceux que j’aime. J’ai vécu sans parents, sans pouvoir appeler quelqu’un papa ou maman. Ça m’a manqué et poursuivi toute ma vie. Et je revoyais ça par rapport à mes enfants. La mort ne me faisait pas peur. Mais ce n’était pas le bon moment !

Il y a eu quelques dégâts collatéraux. Tout est apaisé maintenant, tout va bien avec vos producteurs, passé et présent ?

Les producteurs sont tous les mêmes. Ils ne pensent qu’à eux et au pognon. C’est bien pour ça que j’ai pris un manager, et pas n’importe lequel. Sébastien Farran, plus connu dans le métier sous le nom de Terror Seb ! (Un homme en apparence tout ce qu’il y a de charmant, mais qui, il est vrai, gère aussi Joey Starr, un autre caractère, NDLR). C’est avec le manager que je discute. Je ne négocie plus avec un producteur. Je ne veux pas donner de spectacles minables aux gens.

Pas question.

Rien ne vous interdirait de faire plus simple aussi, en club ?

Oui bien sûr. J’aime beaucoup une salle comme La Cigale où j’ai joué d’ailleurs. Mais quand on fait une tournée de grands espaces, il faut du visuel, du spectacle. Moi j’aime donner à voir ce que j’aimerais voir moi-même comme spectateur.

Vous avez fait appel à Yarol Poupaud. Qu’attendez-vous de lui ?

Qu’il soit un guitar hero. J’ai un faible pour ça. Je le connais depuis 1998, quand il était dans FFF. Je les avais pris en première partie au Stade de France. Yarol c’est la preuve qu’il n’y a pas que les Anglais et les Américains qui savent faire. Il a le talent et il connaît le rock’n’roll par cœur. C’est lui qui dirige les musiciens sur le plateau et c’est à lui que j’ai demandé de nouveaux arrangements.

Bertignac en première partie, encore un guitar hero ?

J’étais fan de Téléphone et Jean-Louis Aubert a souvent joué avec moi. Quand j’ai demandé à Louis, il a dit oui tout de suite. Il nous rejoindra sur scène…

Au rayon guitare, le grand absent c’est Mathieu Chédid ?

Il travaille à son prochain d’album, il est en phase d’écriture. Mais lui aussi nous rejoindra j’espère, pour une date ou deux…

Vous avez choisi une trentaine de titres parmi mille. Un casse-tête ?

Je choisis dans les différentes décennies les chansons que les gens ont envie d’entendre, celles qui les ont marqués. J’aime toujours les chanter et on peut s’amuser à les faire autrement.

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