Interview du docteur Delajoux dans le Parisien

Voici l’intégralité de l’interview accordé par Stéphane Delajoux, le sulfureux chirurgien ayant opéré Johnny Hallyday, au Parisien. Le docteur Delajoux s’exprime sur le pré-rapport publié par Le Journal du Dimanche révélant les premières conclusions des experts chargés de rendre un rapport sur l’état de santé de Johnny Hallyday.

Les experts ont rendu le 9 juillet leurs conclusions dans leur prérapport. Qu’en pensez-vous?

Elles me sont très favorables. Les experts écrivent qu’il fallait opérer Johnny, que mon intervention s’est très bien déroulée et que c’est à elle qu’il doit sa guérison. J’ai lu hier dans la presse que ce rapport était censé « m’accabler ». C’est une déformation scandaleuse.

Comment expliquez-vous cette interprétation?
Il est clair que, dans l’entourage de Johnny, des personnes veulent me faire porter le chapeau de l’annulation de sa tournée. C’est d’autant plus facile que je suis tenu par le secret médical, ce qui m’empêche, pour l’instant, de m’exprimer pleinement.

Johnny vous fait-il des reproches?
Pas le moindre. Le jour de l’expertise, nous étions assis non loin l’un de l’autre. Tout s’est très bien passé. Johnny a dit qu’il n’avait rien contre moi et qu’il souhaitait simplement savoir ce qui lui était arrivé.

Que s’est-il donc passé?
Mon intervention a été très classique. Comme n’importe quel patient, Johnny était informé de ce qui allait lui arriver et des risques qu’il encourait. Mais sa prise en charge postopératoire, en revanche, n’a pas été facile.

C’est-à-dire?
Johnny est un patient atypique. Au lendemain de l’opération, il a décidé de quitter la clinique sans même me voir.

Vous êtiez inquiet?
Pas le moins du monde. Certes, j’aurais préféré qu’il reste quarante-huit heures de plus. Mais il m’avait dit qu’il allait se reposer et qu’une infirmière passerait le voir. D’ailleurs, et c’est un point de désaccord avec les conclusions du rapport, il n’y a aucune obligation de garder un patient allongé après une telle intervention.

Deux jours plus tard, Laeticia vous appelle en pleine nuit, affolée. La cicatrice de Johnny s’est rouverte.
Oui. Au cours de mon intervention, il s’était produit une brèche. Cela n’a rien d’exceptionnel, d’autant que c’était la troisième fois que Johnny était opéré à cet endroit. Mais cela peut provoquer des écoulements qu’il faut alors traiter. Johnny est revenu à la clinique. Sous anesthésie locale, j’ai suturé sa cicatrice, ce qui constitue, confirment les experts, un traitement adapté. Là encore, j’aurais préféré le garder en observation, mais Johnny a voulu partir. Le lendemain, il a pris l’avion pour Los Angeles après qu’une infirmière se soit assuré que la cicatrice était parfaite. Ce qui s’est passé ensuite n’est plus de mon ressort.

Comment expliquez-vous la dégradation de son état de santé aux Etats-Unis?
Une infection s’est déclarée, sans aucun doute liée au fait que les défenses immunitaires de Johnny étaient affaiblies.

Cette infection peut-elle vous être imputée?
L’expert estime qu’elle peut être liée aux écoulements. Une chose est sûre : elle n’a pas été contractée durant l’opération et n’est pas non plus liée aux soins que je lui ai prodigués ensuite.

Dans quel état d’esprit êtes-vous à présent?
En dépit de cette insupportable campagne de dénigrement, je suis très serein. Je suis ravi de savoir qu’aujourd’hui, Johnny se porte très bien. Et j’ai la satisfaction, comme le disent les experts, d’être à l’origine de cette guérison.

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